Sirius School
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 Devant un public invisible ~ ou quasi-invisible?

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Suzan Hillgher
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MessageSujet: Devant un public invisible ~ ou quasi-invisible?   Devant un public invisible ~ ou quasi-invisible? EmptyMer 24 Sep - 16:20

    « Lorsque vous vous sentez oublier, seul. Vous essayer de chercher refuge dans d’heureux souvenir, mais si tout vos souvenirs n’étaient que des sornettes, des illusions, et qu’au fond de vous la vérité éclate. Vous êtes seul. Seule. Eternellement seul. Qu’es-ce la famille ? Qu’es-ce les amis ? Qu’es-ce ce sentiment qu’on appelle l’amour ? Rien n’existe, tout est superficielle, illusion auquel vous vous accrochez tant, mais vainement, car la vérité vous la fuyez. Fuir direz-vous ? Oui, c’est une chose propre l’espèce humaine, de fuir et d’être lâche. Mais pourtant la solitude engendre la peur, la peu de ne pas exister, de n’être rien aux yeux du monde, rien, inexistant. Savoir que notre vie n’est qu’éphémère, et qu’on fois disparu de la surface de la terre, personne ne se souviendra de vous, personne, personne. Alors que de votre vivant vous existez.
    La solitude, Suzan s’y connaît. Personne pour l’écouter, personne. Une mère compréhensive? Un père compréhensif ? Cela n’existe que chez les ignorants, et dans leur conte de fée afin d’idéaliser le monde a leur image. La solitude, amie et ennemie à la fois. Et pourtant depuis longtemps elle avait cessé de se débattre et d’admettre la vérité. Quoi qu’elle fasse, elle sera seule. Seule. »

    Lady Suzan ne trouvant rien à faire de sa journée, elle décida de se promener, de perdre son temps ; mais pas de la même manière que ces frères en allant draguer, mais en « flânant ». Normalement, elle se serait occupée à lire, ou quelque chose d’autre, mais aujourd’hui, en se levant, elle était déjà lassée. Il n’y avait rien à faire dans cette école, rien, que des étudiants qui occupés, l’ignoraient. Ainsi elle passa tel un fantôme devant eux. Elle irait ensuite manger au réfectoire dans deux heures. Couloirs, escaliers, élèves, cours… Couloirs, escaliers, élèves, cours… Rien d’intéressant… Elle avait l’impression qu’elle tournait en rond, rien ne se différait dans l’aspect des salles ou bien des couloirs, hormis les visages inexpressif des étudiants. Et pourtant elle ne perdit pas espoir, elle décida de trouver une pièce où elle pourrait s’occuper en jouant du violon par exemple ? Pourquoi pas, après tout, elle est libre d’agir à sa guise et personne ne l’empêchera. Et comme si les bonnes fées existaient, elle trouva son paradis. Un auditorium, tous ce que vous voulez, mais une pièce avec une scène. Elle ferma soigneusement la porte en fer, et s’approcha de la scène, chaque pas qui la rapprochait de cette scène l’émerveillait. Elle dévorait du regard les sculptures, et tableaux exposés. La pièce était vide, personne. Elle était seule. Seule mais comblé de bonheur. Elle resta immobile pendant un moment, avant de monter sur scène. Elle s’imagina devant un publique, et devant tant de personne elle interpréta une pièce de théâtre. La première qui lui vint à l’esprit fut la célèbre tragédie de Shakespeare ! Roméo et Juliette mais elle n’avait jamais eu l’occasion d’écouter et de voir des acteurs la jouer. Mais en revanche elle en connaissait une autre « Le Cid » de Corneille.

    Elle ferma ses yeux, et laissa le personnage de Chimène et de Rodrigue entrée en elle. Leur sentiment, le dilemme qui les sépare et qui fait de leur amour impossible. Don Diègue offensé par le père de Chimène, le comte de Gormas, demande à son fils Rodrigue de venger son père afin de retrouver l’honneur qu’il a perdu. Ce dernier incapable de dire non à son père accepte. Mais il se trouve que sa bien-aimée est la fille de celui qu’il doit tuer…

    Elle prit une inspiration, et commença par le dialogue de Rodrigue en mettant l’intonation :
    « - Ma chimène … » dit-il en s’approchant « d’elle »

    Elle avança et se retourna, pour prendre le rôle de Chimène.
    « Ôte moi cet objet odieux,
    Qui reproche ton crime et ta vie à mes yeux.»


    Elle continua ainsi, changeant de place selon les personnages, mimant leurs émotions qui les traversaient, le désespoir de leur amour. Pauvre Chimène, pauvre Rodrigue, ils ont tout deux leur cœurs déchirer, mais ne peuvent s’enlacer, et dire qu’ils s’aiment. L’un doit retrouver l’honneur de son père, l’autre ne peut aimer celui qui tuera de son épée son père.

    « Va, je suis ta partie, et non pas ton bourreau.
    Si tu m’offres ta tête, est-ce à moi de la prendre ?
    Je la dois attaquer, mais tu dois la défendre ;
    C’est d’un autre que toi qu’il me faut obtenir,
    Et je dois te poursuivre et non pas te punir. »


    « De quoi qu’en ma faveur notre amour t’entretienne,
    Ta générosité doit répondre à la mienne ;
    Et pour venger un père emprunter d’autre bras,
    Ma Chimène, crois-moi, c’est n’y répondre pas :
    Ma main seule du mien a su venger l’offense
    Ta main seule du tien dois prendre vengeance. »


    Et pourtant, ils ne peuvent se mentir… Rodrigue préfère être tué de la main de sa bien aimée gardant son amour que de vivre avec la haine de sa douce Chimène qui lui dit par cette litote qu’elle l’aime toujours :

    « Va, je ne te hais point. » répond t-elle ne le repoussant, et s’éloignant de "lui".


    Le jeu de l’amour et du hasard, tant de chose pour finalement si peu. Suzan se tut, elle ne connaissait pas plus loin son texte où plutôt, se souvenir de deux dialogues différents n’est pas une tâche simple. Elle connaissait celui de Chimène mais pas de Rodrigue, sauf cette partie sinon le reste n’est que néant. Mais pourtant elle n'avait trouvé son jeu d'acteurs excellant... Il lui manquait une chose, le véritable sens du mot "aimer". Aimer comme une mère aime sa fille? Et bien... Si c'est ça l'amour Suzan tournerait le dos.


[Reprise d’un Rp – 1er post est à la 3ème du singulier, mais les autres seront à la 1ère personne du singulier]
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Leena Mikari
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MessageSujet: Re: Devant un public invisible ~ ou quasi-invisible?   Devant un public invisible ~ ou quasi-invisible? EmptyMer 24 Sep - 18:20

    « Je suis en retard, en retard ! » Des lapins courraient dans tous les sens, mademoiselle Alice les poursuivaient sans savoir pourquoi ; l'aiguille de la montre du lapin se déplaçait à chaque seconde. Tic, tac, tic, tac. Le temps courrait, rattrapait tout le monde, on n'avait jamais le temps. Tic ; Tac. Ils courraient dans tous les sens, c'était la folie. L'aiguille de la montre se déplaçait dans un silence épouvantable, on n'entendait que le petit objet qui servait à voir l'heure. C'était infernal.

    Leena sa réveilla, le visage en sueur. Encore un cauchemar. Encore un.. Ses petits yeux étaient grands ouverts, et elle observa dans la panique dans le lieu où elle se trouvait. Rien d'alarmant : elle était juste dans sa chambre, encore dans son lit ; il devait être midi passé, et elle avait encore trop dormi. Mais rester enfermée dans les rêves n'étaient pas plus mal que ça. La réalité était bien plus cruelle, horrible et effrayante, puis de toute façon, les élèves n'avaient pas cours, du moins pour le moment.

    La jeune élève encore en pyjama se leva, se changea, optant pour une tenue casual : un simple tee-shirt d'une couleur bleu clair, une jupe bouffante rose à points blancs. Deux couettes faîtes négligemment, et c'était parti pour une journée ! Ou presque, il ne lui restait peut-être plus que 8h avant d'aller se recoucher de nouveau.. Et que pouvait bien faire une élève à Sirius School lorsqu'elle s'ennuyait? Surtout dans le cas de Leena, qui avait une réputation d'étrange fille, presque anormale dans l'école. Et bien.. elle va bien évidemment se rendre au toit.

    Elle marchait d'un pas maladroit, zigzagant un peu, se cognant parfois contre les murs. Le regard vide.. Quelques pas.. encore deux.. plus qu'un. Voilà qu'elle gagnait son endroit favori, le toit. Rares étaient ceux qui connaissaient le passage pour y accéder, mais elle en faisait partie. Quel agréable endroit.. Pouvoir voir les nuages passer, puis s'en aller, comme si de rien n'était. Voir le temps s'enfuir, ne pas pouvoir l'arrêter, ni retourner dans le passé. Elle n'était encore une adolescente, et ne comprenait pas. Elle ne comprenait tout simplement pas pourquoi elle était là, à ne rien faire. Quel était le sens de la vie que l'on lui avait donné? Pourquoi était-ce donc ainsi, alors qu'elle passait toujours ses journées seule? Où était sa place, si personne ne l'acceptait comme elle était? Que devait-elle donc faire, si tout le monde l'ignorait? Même sa famille.. ne l'avait jamais comprise, n'avait jamais cherché à la comprendre, et n'avait jamais.. fait attention à elle. Elle ne savait pas. Elle était.. perdue dans le tourbillon de sa vie.

    Revenons donc à notre maussade journée. Leena était assise là, sur le toit, à contempler les quelques nuages. Un oiseau qui passait.. Et soudainement, une goute de pluie. Une deuxième. Il commençait à pleuvoir. Elle souria. La pluie était tellement belle. Mais dans un moment d'inattention..

    Elle glissa.

    La jeune fille eut juste le temps de s'agripper au bord d'une fenêtre, celle de l'auditorium. Que devait-elle faire? Peut-être était-ce la fin, car il lui semblait qu'à un moment pareil de la journée, personne n'était là-dedans.. Elle qui maîtrisait assez bien le feu, que pouvait-elle faire avec? Cela ne pouvait lui en être d'aucune aide. Si elle avait hérité du pouvoir de l'eau, elle aurait pu créer un jet qui la ramènerait dans un endroit sûr. Avec celui de l'air, elle aurait pu être transportée sans dégâts vers le sol. Et avec la terre, elle aurait pu créer des végétaux qui l'aiderait à descendre petit à petit. Mais avec le feu? Que voulez-vous donc faire avec ça? Après tout, elle n'avait jamais aimé son pouvoir, il ne servait qu'à la violence. Alors.. adieu, tous les hypocrites, adieu toutes les personnes qui se moquaient d'elle. Adieu les professeurs incompétents qui ressemblaient à des légumes, donnant leur cours et repartant aussitôt.

    Adieu, Sirus School.



Dernière édition par Leena Mikari le Ven 24 Oct - 19:25, édité 1 fois
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Suzan Hillgher
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MessageSujet: Re: Devant un public invisible ~ ou quasi-invisible?   Devant un public invisible ~ ou quasi-invisible? EmptyVen 26 Sep - 0:24


    Mon jeu de scène s'acheva...
    Adieu Belle Chimène, adieu malheureux Rodrigue. Bonjour monde réel! Je n'étais pas satisfaite de moi-même, de cette performance inachevée à vrai dire! J'aimais la perfection, et ce que je venais de faire m'ennuyais énormément... J'étais un peu déçue, mais je m'en contentais après tout, j'ai tout le temps devant moi pour le refaire! Mais bon...Peut-être aurais-je dût apprendre la suite par cœur, mais à présent il était trop tard pour les remords. De toute façon je pouvais très bien les réapprendre ce soir! Après tout, je n’avais rien d’autre à faire. Il fallait bien trouver une occupation digne d’un mardi soir tout de même ! Un bruit m'interrompu ou plutôt me rammena une seconde fois sur terre alors que j'allais de nouveau être train de méditer à ce que j'allais pouvoir faire pour m'occuper.

    « SPASH »

    Je me retourne, surprise par le bruit. Mais quel bruit ? D’où venait-il ? J’étais seule, sur scène à illuminer un public de fauteuils, qui restait de marbres devant ma pitoyable interprétation de cette si belle pièce ! Projecteur indigne, qui éclairait mon ombre pathétique. Je me tournais vers la fenêtre, certaine d’avoir entendu le bruit venir d’ici. Avec prudence, je m’avançais vers cette grande fenêtre sans rideau, peut-être qu’il sera mis en place plus tard ? Car la lumière gênait un peu et la présence de ces grands tissus morbides serait certainement la bienvenue. Revenons à ce mystérieux son voulez-vous ? Je m’approchais ainsi de la fenêtre, et je vis UNE MAIN ! Mon dieu!UNE MAIN!

    Les yeux écarquillés je restais pétrifié sur place. Que faisait cette main ici ? Un revenant ? Un fantôme ? Etait-ce seulement mon imagination dût au fait que je lisais peut-être un peu trop le soir avant de me coucher ? J’en savais rien, dans ma tête, c’était un tourbillons infinie de questions. A vrai dire, cette mystérieuse partie du corps humain ne me faisait pas peur, non elle me fascinait. Suis-je un chevalier sans peur ? Certainement pas, mais pourtant, aujourd’hui je l’étais. J’avais revêtir en ce moment même le rôle de ce personnage valeureux, et brave. – Tiens, il pleut ? C’est curieux je pensais que qu’il ferait gris mais pas que les nuages verseraient un peu de leur larme pour avoir trop longtemps contempler cet astre lumineux du jour, cette étoile, cette boule d’énergie appelée « Soleil ». Curieux, le taux d’humidité était donc si élevé ? Je m’en étais pas rendu compte ! Hmm…

    Ah ! La main ! Je baissais mon regard sur la main, et je découvris, une demoiselle. Oui, une petite demoiselle suspendue au rebord de la fenêtre, dans le vide. J’ouvris les fenêtres, et agrippais alors mes mains dans la sienne toute mouillé, ce qui était normal après tout ! Il pleuvait des cordes qu’on semblait voir un paysage strié.

    -Allez ! Du nerf ! Accroche-toi à ma main !

    Tant bien que mal je la remontais vers la « terre ferme », elle avait beau être petite, elle pesait bien lourd la demoiselle tout de même ! Elle ne montrait aucun signe de vie ! Horreur ! Etait-elle suspendue inconsciemment par instinct de survie ? Mais ce n’est pour autant que j’allais la lâcher ! Je la tirais vers moi, même si je possédais dans mes bras une force dévastatrice, pour ne pas dire puissante ; j’avais tout de même du mal à la remonter. Pas le choix, je devais user de la magie. Je créais une sorte de corde en eau autour de mes poignets qui s’enroulait autour de la jeune inconsciente. Et d’un geste brusque, sec et précis je la tirai, la soulevant ainsi et pour cause d’une mauvaise manœuvre elle tomba sur moi. Sa peau était froide, et elle était mouillée. Et par ce fait, je me retrouvais sur le coup, aussi trompé. C’est malin hein ? Je me dégageais, et me relevait pour fermer la fenêtre, afin d’éviter l’inondation. Je la regarde. Cette petite chose, cette fille dont une de ces couettes étaient défaite. Elle était étrangement vêtue. Il fallait le dire ! Elle avait un style particulier, peut-être était-ce sa façon de s’exprimer ? De montrez quelle genre de demoiselle elle était ? En tout cas, pour ma part, elle ressemblait à une poupée totalement perdue dans le monde d’Alice au pays des merveilles Quel étrange jeune fille tout de même. Elle était intrigante, elle avait quelque chose de… mystérieux ? Enfin, quelque chose qui la rendait « spéciale ».

    Je remis en arrière mes mèches de cheveux qui me gênait la vue, mais elle revenait, alors j’ai du défaire ma tresse et de les laisser sécher ma longue chevelure brune. Une chevelure légèrement bouclé, et la secouait avant de regarder franchement la jeune fille. J'étais curieuse d'en apprendre un peu plus sur elle. Car cette rencontre venait de briser la ronde les jours des jours qui se ressemblait tous.Vivement la rentrée alors!.

    -Que faisais-tu là ?

    « Là », même si le mot n’était pas approprier dans ce contexte qui dépassait l’entendement, il signifiait en gros « Que faisais-tu suspendu à cette fenêtre ». Pratiquais-t-elle un sport qui m’échappait et qui consistait de ce jeter du haut de n’importe quoi et de voir si on atterrirait en bas comme le fond si bien les chats ? Ou bien, faisait-elle du saut à l’élastique, mais malheureusement la corde s’était rompue ? Ou bien était-ce tout simple un accident et qu’en faite j’étais en train de me faire tout un film au sujet de la poupée que j’avais sauvé ? Erreur grave de ma part. Je ne devais pas la juger avant de la connaître.

    -C’est dangereux voyons!

    Je m’approchais d’elle, m’accroupis et usait de la magie pour la faire sécher plus rapidement en enlevant l’eau de ses drôles de vêtements, et de ses cheveux avant qu’elle puisse attraper froid ! Sauf si c’était déjà trop tard. Mais prenons tout de même des précautions! Hors de question tout de même de tomber plus gravement malade juste pour ceci!

    -Attend, je vais te sécher avant que tu tombes malade.

    Dis-je cette voix d'une voix plus calme que tout à l'heure. Je pris un ton plus doux, et chaleureux. Après tout cette pauvre demoiselle ne venait-elle pas de frôler la mort?! a quoi bon l'accabler davantage? Ce serait faire preuve de cruauté et manquer d’intelligence ! Je la regardais, d’un regard plus attendris, un regard silencieux qui disait plus de choses que si j’avais parler. Un regard rassurant. Un regard bienveillant. Je m'en voulais de l'avoir juger trop vite. Même si moi seule le savait, sur ce coup j'étais pathétique!
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Leena Mikari
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MessageSujet: Re: Devant un public invisible ~ ou quasi-invisible?   Devant un public invisible ~ ou quasi-invisible? EmptyVen 26 Sep - 15:03

    La main de la jeune Mikari glissait, un peu plus à chaque seconde. Elle essayait de s'agripper le plus longtemps possible en attendant une solution, mais rien n'y faisait. Elle était fichue. Elle qui quelques années auparavant était on ne peut plus suicidaire, aujourd'hui, à cet instant précis, elle voulait vivre. Elle sentit un pincement à son coeur, une série de frissons parcourue tout son corps. Elle sentait la mort qui l'attendait avec impatiente tout en bas, prête à l'avaler d'une seule bouchée. Mais elle ne voulait pas mourir, elle était encore trop jeune. Et au fur et à mesure que toutes ces pensées pessimistes envahissaient son esprit, des larmes coulèrent sur son visage, elle avait réellement peur. Elle avait beau ne pas aimer tout ce monde, ne pas sentir sa place dans cette école, et ne pas arriver à se faire quelconques proches amies, elle ne voulait pas tout quitter. Qu'est-ce qui l'attendrait, de l'autre côté? Elle ne savait pas. Et elle pleurait.. C'est vrai, on a tous peur de l'inconnu après tout. Peut-être faut-il juste s'y faire.. Dans son désespoir, elle envoya quelques boules de feu en l'air, en espérant que quelques de loin ou de près les verrait, et vienne à son secours. Mais les boules de feu étaient aussitôt éteintes par la pluie. Elle attendit tout de même.. quelques secondes passaient mais rien. Quelques secondes de trop, elle n'en pouvait plus à rester suspendue dans l'air ainsi. C'était la fin..

    Du moins, c'était ce qu'elle pensait. Alors qu'elle allait tout lâcher, et ainsi perdre peut-être la seule chose précieuse qu'elle possédait, les fenêtres s'ouvrirent soudainement, laissant apparaître quelqu'un, à sa grande surprise, mais ce fut aussi un énorme soulagement. Elle ne voyait pas très bien qui cela pouvait être, avec la pluie qui continuait encore et encore de tomber, et ses larmes qui continuaient de couler, elle ne pouvait qu'obtenir une image floue de son sauveur, ou sauveuse. En fait, elle se perdit encore une fois dans ses pensées, si bien qu'elle ne montra aucun signe de vie pendant un moment. Mais lorsqu'elle reprit conscience, si on pouvait dire ça ainsi, Leena s'accrocha fortement à la main de la personne, jusqu'à presque la lui arracher : certes elle avait 17 ans, et était une grande fille, du moins c'était ce que lui disait ses parents, mais il restait qu'elle avait énormément peur de beaucoup de choses, et qu'à ce moment là, elle était plus pétrifiée que jamais. Finalement, elle fut ramenée brusquement dans la salle, mais s'écorcha la jambe sur le passage, pour finalement tomber sur la mystérieuse personne qui venait de la sauver.

    Première réaction? Aucune, elle ne se dégagea même pas de la personne (bien que celle-ci le fit évidemment !), et restait complètement immobile. Elle se rendait à peine compte de ces dernières minutes ; sa chute, la chance qu'elle avait eue, le fait qu'elle soit saine et sauve. Mais ses sanglots continuaient, silencieusement. Elle avait grandement besoin de réconfort. Au moins, cette mauvaise expérience confirmera qu'elle ne voulait vraiment pas mourir.

    « ... »

    On pouvait confirmer que la peur l'avait bien envahie, elle n'arrivait même plus à répondre à son interlocutrice. Elle se contentait de la fixer avec ses petits yeux, qui aujourd'hui étaient d'un gris presque inquiétant. La demoiselle était très jolie, elle dégageait quelque chose de.. spécial. Leena en restait muette, elle était en quelque sorte.. captivée par sa beauté. Qui était-elle? Elle devait sûrement l'avoir déjà croisée plusieurs fois, cela faisait tout de même déjà quatre années qu'elle était à l'école. Mais elle n'a jamais beaucoup fait attention à ceux qui l'entouraient, alors la plupart du temps lorsqu'elle rencontrait quelqu'un, elle ne s'en souvenait pas. Bref, la jeune fille resta comme sans voix, et se laissait sécher. Alors, cette personne avait le pouvoir de l'eau. Elle en avait de la chance, c'était celui que Leena aurait souhaité avoir. Elle enviait pratiquement toutes les personnes ; elle était assez malchanceuse d'avoir le seul élément qu'elle n'aimait pas, non? Puis après un long moment de silence, elle se décida à faire entendre sa voix.

    « Merci... » Elle sentait une sorte de joie en elle. Elle avait rarement entendu une voix si douce, et chaleureuse. Son regard en était de même. C'était en fait la première fois que quelqu'un la regardait ainsi. Un sourire se dessina sur son visage sans qu'elle s'en rende compte. « Merci. »

    Elle lui en devait tellement, elle ne savait pas trop ce qu'elle devait faire. Elle devait avoir l'air presque pathétique à remercier ainsi une personne. L'adolescence défit alors son autre couette, pour que ses cheveux soient complètement lâchés. C'était presque agréable de rester dans un tel silence en compagnie d'une telle personne. Mais que devait-elle faire à présent? Elle fréquentait rarement des personnes, alors elle ne savait pas du tout comment elle devait agir dans ces cas-là.

    « Je cherchais un arc-en-ciel. »
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