Sirius School
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 Petit somme -

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Suzan Hillgher
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Suzan Hillgher


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MessageSujet: Petit somme -   Petit somme - EmptyMer 24 Sep - 15:53

« Waiting for you »,

    voilà ce que tu me disais. Chaque automne sous le feuillage magnifique de ce saule pleureur, nous nous donnions rendez-vous. Aujourd’hui encore je t’attendais. Mais jamais tu n’es revenu. Tu étais pour moi l’astre de la nuit, qui de son être faisait de moi la personne la plus heureuse. Mais toi l’était-tu vraiment ? C’est ici que nous nous retrouvons, dans notre jardin secret. L’air était encore parfumé par ta présence. Les bruissements des feuilles ressemblent à présent à nos murmures. Le vent transporte les rires d’autrefois, me rappelant que tu as vraiment existé, que tu n’étais pas un personnage issu de mon imagination. Pour toi j’aurai volé une des pommes d’or, pour toi j’aurai décroché la lune, pour toi j’aurai remué ciel et terre. Je fanfaronnais c’était ce que tu me reprochais. Mais mes de mes petites mains je t’aurai construit le paradis. Utopie ? Certes mas j’y croyais, j’aurai rendu le Paradis du Seigneur superficielle. Aveugle, insouciante, tel un oisillon qui n’avait encore jamais vu de ces propres yeux. Mais rien ne peut retenir la félicité, lorsqu’elle part, tout tiens sur un fil. Il suffirait d’un souffle pour plonger. Tu l’as emporté, me laissant seule fasse à la solitude. Dans mes songes tu me rends visites mais la brume te cèle. A présent, je ne vois que le néant, mais j’entends encore le son cristallin de ta voix à l’intonation si suave à mon oreille.



    Doucement, le jour me réveille de ces magnifiques rayons de soleil, me choyant, me berçant. J’ouvris les yeux, éblouis, effrayée je les refermais très vite, me cachant sous ma couette en boule. Plusieurs minutes s’écoulaient avant que je ne sorte de mon nid. Je m’étirai et profitais un bain de soleil avant que des messagers de la pluie étouffe les rayons lumineux de l’astre du jour. Je fis mon lit et m’essayait ensuite dessus. Je sortis sous mon oreille mon journal qu’on pourrait qualifier « d’intime », pour y conter mon rêve. Après avoir écrit mon petit récit, je feuilletais les pages à la recherche d’une trace me disant qu’aujourd’hui est un jour spécial. Mais aujourd’hui ressemble à tous les autres jours. Sirius était calme, normal ! Après tout, tout le monde n’avait pas encore pu faire sa rentrée pour mille et une raison qui ne me concerne certainement pas, ou plutôt je n’essayais pas de chercher.
    Hmmm… Une nouvelle journée commence sa course tâche d’en profiter ma petite Suzan, pensais-je en m’étirant, avant d’aller prendre ma douche matinale habituelle. Je n’avais pas encore de colocataire, en faite, je ne savais pas qui serai « l’heureux élu ». Ainsi je profitais de ce moment d’intimité pour me balader en peignoir un moment dans cette grande pièce qui était mienne. J’ouvris grand la fenêtre de ma chambre et je criais (mais j'hurlais pas, tout de même) : « BONJOUR ! » bonjour au soleil? Au ciel bleu de cette journée? Aux divinités?. Je n’attendais pas de réponse particulière, c’était ma façon de commencer ma journée, une sorte de petit rituel. Ensuite, j’enfilais mes vêtements, je me contentais d’un simple pull bleu et d’un jean. Je coiffais mes longs cheveux bruns et fis rapidement une tresse. Avant de sorti, au cas où s’il ferait froid, je pris par précaution une échappe. Je quittai mes pantoufles pour chausser des chaussures qu’on appelle dans le monde réel « converse », enfin ça y ressemble. Je sortis avec un bouquin et mon Media Player 3 aux oreilles même si je ne l’avais pas allumée.

    Je fis un rapidement passage au réfectoire pour prendre mon petit déjeuner, et je partis avec deux ou trois morceau de pain. Je sortis de l’établissement pour aller prendre l’air. J'étais du genre à aimer respirer de l'air "frais". Je n'aimais pas être coincé entre quatre murs, non,j'aimais la sensation d'être libre, même si je ne l'étais pas vraiment. Au moins j'en avais l'impression.

    Petit somme - Waitingforyousiriusimgoz7


    Je vis devant ce lieu vide de présence « humaine », le souffle coupé, la beauté de ces lieux. Un banc, solitaire, sur le côté. Je pris place et regardais, ou plutôt contemplait ce sanctuaire de beauté qu’offrait la nature dans ce petit havre de paix. Le chant des oiseaux, ou plutôt la discussion anonyme de ses oiseaux, cachés dans les majestueux feuillages. Des lapins qui sortaient à la découverte de l’inconnue et qui au moindre bruit suspect retournait dans son petit terrier. Le vol majestueux des papillons « tourtereaux ». Tout me fascinait, je semblais être « une tâche » sur ce tableau enchanté. Les rayons de soleil qui avaient réussit à traverser les nombreux obstacles pour attendre ma peau me réchauffaient. Dans ce paysage enchanté, j’osai à peine faire de bruit, de m’imposer. Silencieusement j’ouvrais mon roman, et le commençait. Et à chaque fois que je commençais un livre, je ramenais par tics, mes mèches rebelles derrières mes oreilles où suspendaient de petites boucles d’oreilles.

    J’étais assise confortablement, un peu trop que peu à peu les lignes se mirent à danser devant mes yeux mi-clos, sans faire le moindre effort, je m’assoupis, sombrant petit à petit dans un sommeil léger.

    « Dream- Une petite fille pleure, je l’entends, mais je ne la vois pas. Où est-t-elle ? Je la vois enfin, assises, replié sur elle-même, elle murmurait ‘’ Pourquoi je n’arrive pas à m’entendre avec eux ? Pourquoi me comprenne t’il pas ? Ne font-ils point de différence entre aimer et être forcer ?’’ C’était moi. Oui, j’étais cette petite chose qui pleurait sans raison concrète, dans sa petite tête, tout basculaient, elle n’arrivait pas à ordonner ces émotions. Pourquoi je pleurais ? J’ai oublié, ou bien je ne voulais pas savoir la cause de ces larmes autrefois versés en quantité ? Mon cœur s’obstinait à taire la raison alors que mon âme réclamait la vérité. »
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Cedric Gillbourg
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MessageSujet: Re: Petit somme -   Petit somme - EmptyJeu 25 Sep - 22:49

    C'était une journée ensoleillée. Enfin. Enfin, après cette suite interminable de ciels sans soleil et remplis de nuages, le soleil se montrait, plus brillant que jamais, en ce mercredi de décembre. Et puisque le temps à l'extérieur était merveilleux, je me devais de prendre l'air, après avoir été enfermé dans cette école pendant des jours et des jours. J'ai donc décidé de me promener dans le parc, mais seul. Après cette série de journées déprimantes, je devait reprendre des forces et me faire des réserves de soleil ! C'est donc avec enthousiasme que j'ai descendu les marches quatre à quatre pour me rendre jusqu'au rez-de-chaussée et sortir, enfin, pour contempler le merveilleux soleil, cette merveille de la nature. Dès mes premiers pas à l'extérieur, j'ai pu sentir les rayons me plomber la peau et réchauffer mon corps tout en entier. J'ai donc sorti de mes poches des lunettes fumées, pour protéger mes yeux. Mais en fait, ça me donnait aussi un look « cool », et ça me faisait plaisir de porter ces lunettes ! Les mains dans les poches, le pas lent le visage rendu mystérieux les verres fumés, j'entreprenais ma tournée du parc.

    Je pu rencontré ci et là quelques copains, et quelques supposé copains, en fait des personnes qui se croyaient mes amis mais bon, évitons de dire qu'ils ne m'ont jamais intéressé : soit pas assez riches à mon goût, soit leur look ne me plaisait pas, ou bien ils étaient nul dans le contrôle de leur élément. Bref, je rencontré plusieurs personnes, disons. Mais je n'invitait aucune de ces personnes à me rejoindre. Je ne suis pas froid, non certainement pas ! Mais comme je vous l'ai dis plutôt, je tenais à être seul et pouvoir relaxer (façon de parler, puisque je marchais). Je poursuivais donc ma promenade, seul avec moi-même. C'était bien agréable ! Bon, peut-être que j'ai toujours été agréablement entouré (que voulez-vous, tout le monde connaît ma famille), mais passer un moment avec soi-même, avec son esprit, et dans un calme charmant (les parc étant immense, on pouvait facilement se trouver un endroit à l'écart, tranquille), c'est très bon pour reprendre des forces, relaxer un peu et ce découvrir (je me connais très bien, pas d'inquiétude).

    Donc, pas de conversation. Seulement la brise du vent qui sifflait dans mes oreilles ou ébouriffait un peu mes cheveux (j'espérais fortement ne pas être trop décoiffé) et, lorsqu'il y avait le plus grosses bourrasques, me fouetter le visage. Mais bon, à la fin, ça devient ennuyant. Sincèrement, après une dizaine de minutes, cette marche est devenue ennuyante. Certes, je voulais continuer à profiter de la météo, mais je regrettais mon choix de me promener seul, sans copains. J'ai alors pris une décision bien difficile. Pas loin, devant moi, sur un banc, une fille était... couchée !? Bon, en bref, j'ai décidé d'aller la rejoindre et de tente d'entamer la conversation. Ça n'a jamais été mon genre de faire du social pour me faire des amis, puisqu'ils venaient à moi de toute façon, mais comme, apparemment, j'étais rendu dans un endroit plutôt perdu du parc, et que je n'avais pas envie de retourner jusqu'à l'école, j'ai pris le décision, comme vous vous en doutez, d'aller lui parler.

    Donc, je m'approchais lentement, lunettes fumées encore sur mon visage et mes mains dans mes poches, comme au début. Très vite, je me suis aperçu qu'elle dormait. Malheur ! Mais bon, peut-être qu'en m'asseyant tout juste à côté d'elle, elle se réveillerait d'elle-même ! Alors, je me suis assis sur le banc, en faisant le plus de bruit possible (je baillais, tapait du pied, etc.). Espérant de toute mes forces qu'elle se réveille (je me surprenais moi-même, et je me décevais aussi, d'ailleurs), je continuais à taper de pied (pas à cause du stress, mais pour faire du bruit, bien sûr).
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Suzan Hillgher
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MessageSujet: Re: Petit somme -   Petit somme - EmptyVen 26 Sep - 22:40


    «La vérité ! La vérité ! Non ! Le silence ! Le silence ! Partager entre ces deux volontés différentes, mon rêve pris un autre aspect. Cette fois, je me retrouvais assise près d’une ravière. L’eau était claire, pure et reflétait mon visage. Non, pas mon visage, celui d’un jeune homme inconnu. Il avait à peu près mon âge, il était fort beau, élégant, et son sourire était aussi éclatant qu’un rayon de soleil. Puis, le reflet me montra Edward. Mon cœur se déchira. D’étranges bruits virent s’incruster dans mon rêve qui avait pris des proportions plus différentes, j’entendais d’étranges bruits, et de plus le sol tremblait, le visage de mon frère disparu. Petit à petit je refaisais surface dans le monde vivant. Le monde réel. »

    Déranger par un jeune garçon qui devait avoir même pas quinze balais, je quittais lentement et amèrement mon fascinant rêve. Mais ce n’est pour autant que je rouvris les yeux. Je savais qu’il était à côté de moi, plutôt vers où j’avais posé ma tête. Je continuai à faire semblant de dormir, comme si j’étais indifférente au bruit que fessait « sans le vouloir » ce dernier. Etant donné que j’étais une excellente comédienne ; je me mis en tête de me distraire. Je me levais me redressais, les yeux plissée, fatigué. Je tournais la tête à droite à gauche, faisant comme si je ne voyais rien, en même temps c’était vrai. Le soleil m’éblouissait aveuglément. Trop de lumière pour moi, qui n’en méritait même pas le quart ! Puis je me rallongeai de nouveau et cette fois-ci, j’avais un coussin. Les cuisses du jeune homme était plutôt fin, mais plus confortable que bois du banc. Je roulais légèrement sur le côté, me callant pour rester tout de même sur mon « lit », et me mis en position de chien de garde, la tête tournée vers l’extérieur bien évidemment.

    Si mon visage semblait paisible, calme et serein, à l’intérieure de moi, je riais. Je riais, comme s’il y avait fête au village. Comme si j’avais l’impression de virevolter autour d’un feu lors d’une danse sans fin, je dansais, faisait voler de plus belle ma belle robe couleur de neige. Enfin pas vraiment, mais bon. Revenons sur terre, et plus précisément dans ce parc par un bel après-midi ensoleillée. Je me demandais si je devais jouer une personne silencieuse ou bavarde lorsqu’elle dormait. Mais j’optai très vite pour la plus délicieuse décision : Parler en dormant. Mais parlez de quoi ? Qu’étais-je censé dre ? Je ne pouvais pas lui demander son nom tout de même. Comme ça, tout naturellement alors que j’étais supposé d’être en train de dormir de nouveau comme une petite faignante ! Je dis dans un murmure ce qui me venait à l’esprit.

    -Hmm.

    « Hmm. » Sous entendait mon frère. Oui, mon frère Edward. Enfin, mon demi-frère. Son apparition dans mon rêve m’avait franchement pour ne pas dire le contraire, troublé. Pourquoi était-il apparu dans mon rêve ? Et qui était le jeune homme avant lui ? Enfin, oublions, et contentons-nous sagement de la douce réalité. Des faits présents.

    - Laisse-moi dormir un peu… C’est à mon tour.


    En effet, ce dernier ne me laissait jamais dormir sur ces jambes, à chaque fois que je le faisais il m’ébouriffait les cheveux, et m’en cramait quelque uns pour me faire partir ! Tandis que moi, lorsque j’étais par exemple assise sur un banc, plongée, passionnée par un livre fascinant. Lui, tranquillement et d’un naturel déconcertant s’amusait à s’allonger sur mes cuisses et à m’enquiquiner du fait qu’il était à son goût pas assez confortables ! Quel culot n’empêche ! Ainsi je profitais du jeune inconnu pour goûter au plaisir de « dormir », ou plutôt se « prélasser » tranquillement sur les cuisses de quelqu’un pour guise d’oreiller. On pourrait pour me prendre pour une folle, totalement immature et irrespectueuse. Et surtout « insouciante », surtout que j’étais en compagnie d’un « parfait inconnu ». Mais non, je profitais simplement des simples plaisirs que nous offre la vie ! Evidemment ! A quoi bon chercher le chercher, alors qu’il est tout près de nous ?!

    -Tu vois que tu peux être gentil lorsque tu le veux … Même adorable ~

    Murmurai-je à eux. J’incluais Edward et le jeune inconnu. Ce que je venais de dire pouvait s’avérer choquant, pour ceux que je connaissais. J’étais peut-être la cadette des Hillgher, mais j’étais la plus mature. Or, ce que je venais de dire ne correspondait pas du tout à ce que j’étais. A vrai dire, être trop sérieuse me fatiguait. Enfin, je suis mature dans ma façon de penser et voir les choses, je restai et demeurai ainsi. Mais n’avais-je pas le droit de reprendre mon rôle de cadette? Les grands frères et les grandes sœurs servaient à cela ! Ainsi la cadette avait un peu plus de liberté ~ Et oui, fallait penser plus tôt au avantage d’être la plus jeune, même si cela avait de grand et vilain désavantage mais bon ! Voyons les choses positivement pour ne pas gâcher cette belle journée ! Petit à petit je m’amusais bien à être là, allonger. Ma vilaine envi de donner une correction à l’imprudent parti tout doucement, je laissais le malin plaisir à l’embêter, e t à peut-être l’exaspérer. En y repensant, il devait être plus jeune que moi, et j’avais toujours rêver d’avoir un petit frère, Seth suffisait me dirait-t-on mais pas assez. Car c’était un garnement mature, même plus que je l’étais à son âge. J’avais envi d’un petit frère que je pouvais embêter et m’amuser, tandis que lui impuissant, s’agitera beau comme un diable mais en vain. Je ne le lâcherai pas, or de question de lui priver de mes chatouilles… Et puis, zut ! J’étais de nouveau en train de rêver. Pauvre de moi, mon imagination dépassait l’entendement.

    -Je t’aime ~

    Oups ! Je venais de penser à voix haute. Malheur ! J’espère qu’il ne m’a pas entendue. Oooh… Je détruis moi-même mon honneur, la souille de honte par cette petite phrase au conséquence qui peut s’avérer catastrophique ! Dois-je mettre fin à mon jeu dont je commençais à peine à y prendre plaisir ? Ou continuer, fièrement ? De cette phrase avais-je prononcer mon arrêt de mort ? Venais-je d’atteindre l’apogée de ma réputation ?! Misère qu'ai-je fait?! Se brise en moi comme des morceaux de faire mes rêves éphémères. Que je ne tardais pas à recoller avec de la super glus !

    Cessons de voir les choses positivement, place au désespoir, et à la douleur. Que le ciel se charge de nuage, qu'il pleuve des cordes, que l'horizon s'efface, et que la terre se dérobe sous mes pieds. Que sonne l'heure de ma déchéance, que mon jugement...

    Argh zut! Je n'arrivais pas à adopter en moi le ton tragique des évènements... Ai ce dût au faite, que je n'étais pas assez impliqué dans ce fait?

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Cedric Gillbourg
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MessageSujet: Re: Petit somme -   Petit somme - EmptySam 27 Sep - 21:39

    Quelle décision. Quel coup de tête. Quelle erreur ! Pourquoi avais-je décidé de m’asseoir, là, sur ce banc, ave cette… cette… bizarroïde ? Non mais pourquoi ! J’avais été idiot voilà tout. En plus, j’e n’ai jamais eu besoin d’elle, j’ai toujours eu des amis ! Mais cette fois-là, ne pouvant me tenir une quinzaine de minutes seul, j’ai du aller m’asseoir prêt d’une fille assoupit, qui semblait prendre un certain plaisir à dormir sur mes cuisses. Était-elle réveillée, entrain de me jouer un tour ? Ou bien elle dormait vraiment ? Tout ce que je savais, c’est que je regrettais amèrement d’avoir pris place tout près d’elle, en ajouta un vacarme à tout cela. Non. Elle était probablement réveillée. J’avais fais tant de bruit, et la sensation seule de quelqu’un qui vous approche suffit pour vous déconcentrer, normalement. Alors oui, elle était probablement réveillée. Mais je ne pouvais pas en être certain ! Rien ne me le prouvait. Et si elle l’était vraiment, elle jouait très, très bien son rôle.

    Bref, quand je bougeais un peu, dans l’espoir qu’elle enlève sa tête de sur mes cuisses, elle restait là, prenant parfois même une position confortable. Et puis encore, ce n’est pas tout. Elle parlait. J’en avais pratiquement peur. Il y avait cette impression qu’elle me parlait, mais c’était flou, mêlant, et certaines paroles, c’était évident, ne s’adressaient pas à moi… À qui ? Peu importe. Quelqu’un dans son rêve… si elle en faisait vraiment un ! Mais il y en avait marre à la fin… Moi, Cedric Gillbourg, je ne pouvais pas endurer qu’une parfaite inconnue, probablement plus âgée mais là n’est pas la question, se couche sur mes cuisses et se moque de moi, si c’est ce qu’elle faisait. Maintenant, c’était à mon tour de jouer, à mon tour de prendre la place, de monter sur scène.

    Hors, juste avant de me mettre à l’action (sans que je n’aie de réel plan en fait) elle glissa des mots, des mots très embarrassants, mais aussi enrageants, pour quelqu’un comme moi. Ces mots, qui semblaient vouloir me soumettre. « Tu vois que tu peux être gentil lorsque tu le veux … Même adorable ». Comment pouvait-elle osée ? Non. Du calme. Elle ne s’adressait probablement pas à moi. Mais si c’était le cas ? Non. Surement pas. Incroyable. J’étais complètement perdu, et ça devait cesser. Une fois de plus, je me préparais à agir, et elle soupira deux mots. Deux simples mots, qui me clouèrent sur le banc. Des mots d’amour. « Je t’aime ». Mais si je savais pertinemment que ça ne s’adressait pas à moi, je n’en revenais pas. Mais ça devait cesser. J’enfouis ces paroles au plus profond de moi, mais elles remontaient constamment à mon esprit. Heureusement, j’ai toujours été doué pour ignorer, si vous voyez ce dont je parle…

    Alors ! Enfin, finalement, dites ce que vous voulez, je me suis levé ! Glorieux événement, peut-être, mais je restais le visage sans réelle expression faciale, sans possibilité de distinguer quoique ce soit, sauf mes superbes lunettes fumées stylées, qui valent bien des pieds et des mains ! Donc, je faisais dos à la fille, l’adolescente, utilisez le terme que vous préférez, et je dut donc me retournai pour la fixer, sur étendue sur ce banc.

    « Ouvre tes yeux, la sieste est terminée... Que tu sois éveillée ou non, tu viens de faire une gaffe… une grosse ! » Bien sûr, je parlais de ses dernières paroles. J’avais évidemment oublié l’image de moi entrain de faire du bruit pour la réveiller. Maintenant, il m’importait uniquement de la mettre mal à l’aise. « Tu sais qu’on ne se connaît pas, mais apparemment les limites entre la gêne et la raison sont floues, chez toi ! »

    J’ai peut-être semblé très sévère, très méchant, même si je ne suis pas ce genre de personne. Mais quel autre choix s’offrait à moins ? L’ignorer comme j’aime tant le faire ? Non, pas dans cette situation, quand même ! Je me devais d’imposer un malaise, pour me venger ! Sadique, je sais. L’humain est ce qu’il est, malheureusement ! Avouez que, vous aussi, vous aimez bien vous venger… Soudain, j’effaçai mon sourire sur mes lèvres, sourire que je n’avais pas vu venir. Je prenais plaisir à être méchant ? Non, j’espère que non ! Je prenais plutôt plaisir à regagner ma dignité.

    « Je suis Cedric Gillbourg. Peut-être connais-tu ma famille ! dis-je presque amicalement, sans raison. Je suis en première année, donc nouveau aussi, mais ça ne change rien… »

    Rien à quoi ? Au fait que je suis super et que je sois dans tous vos rêves !
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